itw Thomas Lorbanchet

Chaque jeudi…. cette semaine je vous propose un petit entretien avec Thomas Lorblanchet l’un des premiers athlètes du team Salomon Running France et qui m’y a d’ailleurs accueilli à mon arrivée en 2010

Depuis quand pratiques tu le sport de manière intensive et réfléchie comme cela ?

Depuis aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été attiré par l’effort physique en tout genre.
J’ai été éduqué à la mode physio et à la planification depuis mon plus jeune âge. Après des débuts en natation, athlétisme et triathlon, je suis dans le microcosme trailistique depuis le début des années 2000. Que cela soit dans les livres ou lors de discussions, j’ai toujours cherché à améliorer ma façon d’aborder mon entraînement. Il est essentiel de pouvoir s’épanouir dans sa pratique et de trouver du plaisir dans son entraînement. J’aurais 37 ans cette année et cela fera pratiquement 30 ans que le sport fait partie de ma vie. Cela dit, je laisse de plus en plus la part belle à l’improvisation et à une pratique moins codifiée. C’est peut être cela l’expérience…

Chaque année tu repars toujours autant motivé… quelle seront tes objectifs cette année ?

Je pars du principe qu’il n’est pas nécessaire d’être bon pour entreprendre ni de forcément réussir pour persévérer. Après un début de carrière sur trail format 50 miles, je m’oriente davantage vers des épreuves typée ultra. Je conçois le trail comme une source de défi et de challenges permanents que cela soit avec ou sans dossard. Même si les levers du lit sont parfois plus compliqués qu’à mes débuts, ma passion gouverne encore la raison. De par mon activité professionnelle, il m’est difficile de pouvoir être à 100% tourné vers le trail sur une année. Je me focalise sur un ou deux objectifs et sur des épreuves où je peux me déplacer avec ma famille. Cette année et comme depuis 3 ans maintenant, je serai en Californie pour la Western States Endurance Run fin juin. C’est une course que j’affectionne, j’y ai maintenant des repères et l’esprit autour de cette épreuve me rappelle mes premiers FESTIVAL DES TEMPLIERS en 2002.

thomas lorblanchet